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La Cortisone

LA CORTISONE

La cortisone appartient à la famille des corticostéroïdes, plus précisément, aux glucocorticoïdes et elle est nécessaire au bon fonctionnement du corps, particulièrement en situation de stress

 

La Cortisone et l’inflammation (Médecine Occidentale)

  1. Elle diminue la perméabilité des vaisseaux et leur dilatation qui est très importante dans l'inflammation.

  2. Les processus inflammatoires s'auto-entretiennent en "appelant" (recrutant) toutes les cellules de l'inflammation (globules blancs, monocytes, macrophages...), les corticoïdes diminuent ce recrutement, stoppant l'emballement.

  3. Le tissu extracellulaire (matrice), dans lequel se trouve les cellules de certains tissus comme le cartilage, est endommagé par des substances que l'on trouve dans une articulation qui est le siège d'une inflammation (les cytokines), l'infiltration inhibe l'action de ces cytokines.

  4. L'articulation qui est inflammatoire, a un système immunitaire anormalement hyperactif en rapport avec une production locale excessive de lymphocytes, ce qui a pour conséquence d'augmenter les résorbions tissulaires et l'inflammation, les dérivés de la cortisone diminuent ce phénomène.

Les glucocorticoïdes ont plusieurs niveaux d’actions :

Augmentation du métabolisme glucidique et protidique

 

Anti-inflammatoire

 

Antipyrétique (font baisser la fièvre)

 

Analgésique (lutte contre la douleur)

 

  Antiallergique (action non immédiate contre les effets du contact avec un allergène chez un sujet allergique)

 

Baisse des défenses immunitaires (utilisé dans la lutte contre le rejet des greffes)

 

Ainsi, une cure courte de cortisone, le plus souvent administrée par voie orale (sous forme de comprimés ou de liquide buvable) ne présente pas de danger à condition de surveiller le patient (dosage du sodium et du potassium, vérification de la fonction rénale, des globules rouges, des plaquettes et des globules blancs).

 

Effets secondaires de la cortisone

 

  • Allaitement : Ce médicament s'infiltre dans le lait maternel et peut avoir pour effet de ralentir la croissance du bébé, gêner la production de stéroïdes chez le bébé ou produire d'autres effets secondaires indésirables chez le bébé nourri su sein.

  • Diabète : Pour les personnes atteintes de diabète, ce médicament peut avoir pour effet de dérégler les niveaux de sucre dans le sang.

  • Enfants : La croissance et le développement des nourrissons et enfants prenant de la cortisone de manière prolongée devraient être attentivement surveillés.

  • Fertilité : L'usage de ce médicament peut avoir un impact sur la fertilité en augmentant ou en diminuant le nombre ou la qualité des spermatozoïdes produits par l'organisme.

  • Fin du traitement : Lorsque vous arrêtez de prendre ce médicament, réduisez lentement la dose selon les prescriptions de votre médecin (après longue période). Si vous cessez de prendre le médicament de manière trop soudaine, vous risquez de subir les symptômes du sevrage, y compris la fièvre, des douleurs aux muscles et articulations et un sentiment de malaise général.

  • Infections : La cortisone peut masquer les symptômes de certaines infections et de nouvelles infections peuvent survenir en cours de traitement. Ce médicament peut avoir pour effet d'empirer les infections fongiques internes et ne devrait pas être utilisé par les personnes ainsi infectées.

  • Ostéoporose : L'usage prolongé de la cortisone augmente le risque d'ostéoporose (effritement des os).

  • Tension artérielle : Les doses standard ou plus élevées de cortisone peuvent provoquer une hausse de la tension artérielle.

  • Yeux : L'usage prolongé de corticostéroïdes peut accroître le risque de cataracte, de glaucome ou d'infection des yeux.

 

La Cortisone selon la MTC (Médecine traditionnelle chinoise)

 

Comment fonctionnent les corticostéroïdes?

Ils mobilisent le QI et le YANG afin de disperser l'obstructions qui causent la douleur et l'inflammation du patient. De ce fait, les douleurs disparaissent, sans traiter la cause et les effets secondaires générés par une stimulation excessive sur le QI et le YANG.

Ainsi, une utilisation prolongée de corticostéroïdes conduit à un vide du YIN (avec des signes de chaleur concomitant avec une augmentation du YANG). Une mobilisation excessive du QI peut créer un vide QI qui en même temps peut être à l’origine d’un vide de sang (XUE XU) et que peut générer une chaleur vide ou une stase de sang.

 

  • La rétention de liquides : provient d’une stimulation excessive du QI du poumon, qui finit par ne plus pouvoir assumer sa fonction de diffusion (, Sù jiàng) les fluides s'accumulent sous forme d’œdème.

  • L’augmentation de la transpiration : les corticostéroïdes dispersent excessivement le WEI QI qui, affaibli, ne peut plus maintenir les pores fermés 

  • L'augmentation de l'appétit : de l'acidité gastrique et des ulcères gastroduodénaux proviennent tous d'un seul mécanisme: le vide général du YIN affecte également l'estomac / gros intestin.

  • Les crampes : et faiblesse musculaire son dus au vide YIN et du SANG. Si le QI est trop dispersé, il finit par s’affaiblir et par conséquent il stagne et ne peut plus activer le sang pour nourrir les vaisseaux

  • L’hypertension : est le résultat du déséquilibre YIN/YANG consécutif à l’administration prolongée de corticostéroïdes. Lorsque le YIN ne peut plus contrôler le YANG la tendance de ce dernier est de monter et c’est le mécanisme qui, outre l’hypertension, peut également causer le glaucome et / ou l’hyperthyroïdie.

  • Ostéoporose : On sait que les hormones en MTC sont représentées dans le Rein Yin. La cortisone va donc nuire à l’énergie du Rein YIN/JING en interrompant ses fonctions de libération d’hormones, qui normalement assurerait les fonctions de nutrition et humidification de tout le corps.

Les traitements conventionnels sont, quant à eux, tous les mêmes : traiter le symptôme avec des corticoïdes et autres substances. En médecine traditionnelle chinoise, l’approche est différente : plutôt que de vouloir éliminer les symptômes on se demande plutôt pourquoi la personne développe ces réactions. Les symptômes et signes qui se produisent à l’extérieur résultent toujours d’un changement pathologique interne. Une inflammation aiguë en médecine occidentale, implique une vasodilatation, qui provoque une chaleur locale et des rougeurs. C’est équivalent au concept dans la MTC des symptômes et des signes de chaleur. Un œdème ou gonflement local est équivalent au concept d’humidité et de flegme. La MTC identifie l’inflammation aiguë, qui provoque les quatre signes cardinaux de chaleur locale, rougeur, gonflement et douleur, tels que l’excès de Yang, humidité et stagnation de QI ou stase de sang.

Il est important de comprendre le mécanisme sous-jacente afin de trouver des solutions que n’entraineraient pas des effets délétères dans l’organisme.

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